C’est dans le cadre de la fête de
la Science que les élèves volontaires ont participé à une sortie au village des
Sciences de Genopolys à Montpellier.
Genopolys est un pôle d’échange
qui regroupe CNRS, INSERM et l’Université de Montpellier. Il est situé à
proximité des hôpitaux, des universités, en lien physique direct avec les
instituts de recherche. Ses objectifs :
- contribuer à la culture
scientifique et médicale du citoyen, et de participer au dialogue Science &
Société.
- favoriser l'intégration de la
recherche clinique à la recherche fondamentale des Chercheurs et Médecins.
- intégrer le monde de la
recherche dans l'entreprise par la formation, l'interaction et le
développement
C’est dans ce cadre que nos
élèves ont participé à des ateliers divisés en 2 parcours :
- un premier qualifié de
« numérique » : où, en prenant pour exemples des faits
d’actualités, les chercheurs ont tenté de se mettre au niveau de nos élèves de
3èmes afin d’expliquer leurs travaux d’études et de recherche en mathématiques
appliquées. Nos élèves ont aussi, sous forme ludique (jeu de NIM avec des
bonbons par exemple) été mis en situation, par confrontations, en échouant, en
gagnant, à se poser les questions pour trouver la stratégie gagnante (du jeu)
et à créer un algorithme, démarche identique à celle pratiquée en classe pour
résoudre un problème et qui s’appuie fondamentalement sur la culture de
l’admission de l’échec ;
- un second qualifié de
« biodiversité » : par exemple, c’est sur un fond de COP 21 que
nos élèves ont découvert un atelier sur le rôle du sol dans la captation du
dioxyde de carbone responsable du réchauffement climatique. C’est par
l’observation de macro, meso et microfaune, que la diversité et le rôle des
organismes vivants du sol a été établi. C’est en observant les expériences
présentées par les chercheurs de l’IRD (Institut de Recherche sur le
Développement) que nos élèves ont pu constater que leur démarche est identique
à celle étudiée en classe : face à une problématique, proposer des
hypothèses, concevoir alors un protocole, réaliser 2 montages (un témoin en
plus du montage expérimental) afin de comparer les résultats…
C’est par le biais du jeu, des
manipulations que nos élèves ont approché ce que c’est « faire de la
recherche » et notamment en échangeant sur le quotidien des chercheurs
présents qu’ils ont vu la nécessité d’avoir de bonnes bases en mathématiques
(exploitation de résultats), en anglais (pour les échanges internationaux)… faisant
tomber ainsi « les murs disciplinaires ». Ce fut également un moment
important pour parler de formation. Des mots tels que « Master »,
« thèse », « doctorant », « technicien » ont été
abordés.
« Déjà ! » C’est ce que
nos élèves nous ont répondu lorsqu’il a fallu partir. Nous espérons que parmi
ce terreau fertile, quelques futures graines « scientifiques »
pourront germer afin qu’un jour nous soyons fiers de récolter les fruits de
leur recherches.